mercredi 23 avril 2008
Excuses
Bonne fin de printemps
vendredi 11 avril 2008
La tecktonik africaine

Ici ou là-bas, les jeunes ne sont pas tant différents.
mercredi 9 avril 2008
"N'attendez pas d'avoir des cadavres dans les rues du Zimbabwe. Intervenez maintenant!"

En effet, les élections semblent clairement manipulées puisque depuis la date de celles-ci, le 29 mars, aucun chiffre officielle n'est apparu. La juste s'est à présent mêlée à cette affaire. Mugabe est accusé de vouloir retarder la sortie des résultats pour d'une part les trafiquer et d'autre part pour pousser l'opposition à la violence et ainsi lui accorder du crédit. On vient d'apprendre que 7 agents électoraux ont été arrêtés pour avoir faussé les chiffres.
Il est temps d'en finir avec cette pseudo-démocratie zimbabwéenne. Que les vainqueurs de ces élections soient reconnues et que le Zimbabwe redevienne le grenir à blé qu'il fut jadis. Ainsi, ce pays contribuera au dynamisme des pays de la région comme le Botswana, l'Afrique du Sud ou l'Angola et cessera d'être un cancer pour cette région du monde.
Augmentation du prix des denrées alimentaires
"But now it seems the message is finally getting through. In parts of Helmand Afghan farmers are this year sowing wheat instead of poppy - not because they have suddenly been converted to the argument that producing heroin is not in the national interest.
Market forces have been the deciding factor - with wheat prices doubling in the past year, and the street price of heroin falling, it is now more cost effective to grow wheat."
La crise alimentaire s'accroit
Cliquez ici pour lire le reste de l'article cité par Paul Krugman et trouvé sur le site www.bloomberg.com.
mardi 8 avril 2008
La deuxième crise mondiale

I’m talking about the food crisis."
Cliquez ici pour lire la suite de cet article rédigé par Paul Krugman.
lundi 7 avril 2008
Rupture ? Pas tant que ça.

En mai 2007, lors de son élection, voici ce qu'on pouvait lire sur les prévisions faites par le site www.congoplus.info :
En Afrique, on s’interroge sur ce que sera sa politique africaine. Les questions internationales n’ont pas dominé la campagne, loin s’en faut. Lors du débat Sarkozy-Royal à quelques jours du second tour, seul le Darfour a eu droit à quelques points de vue des candidats.
Sarkozy n’est pas passionné par l’Afrique. A cet égard, cette position devrait dans les faits mettre fin à ce que l’on a appelé la « Françafrique », mélange de paternalisme et de réseaux. La France devrait avoir désormais des relations plus classiques avec les pays du continent au même titre qu’avec les autres nations.
Cela ne signifie pas cependant une baisse de l’aide ou une révision de la coopération. On devrait, en revanche, assister à une redéfinition de la présence militaire française en Afrique (en Côte d’Ivoire, au Gabon et au Tchad, notamment).
Pour les piliers de la « Françafrique » que sont les présidents du Congo, Denis Sassou Nguesso, et du Gabon, Omar Bongo Ondimba, l’élection de Nicolas Sarkozy n’est pas forcément une bonne nouvelle.
Non pas que leurs relations soient crispées avec le nouveau locataire de l’Elysée, mais le Quai d’Orsay aura son mot à dire dans la gestion de la politique africaine"
Cependant, le président Sarkozy s'est heurté aux réalités de la politique internationale. En effet, début février Idriss Déby, chef du gouvernement Tchadiens étaient acculés par les forces rebelles et son pouvoir était au bord de l'effondrement. Bien que la France ait en effet attendu et observé les faits de loin, Déby a finalement assuré sa position et repoussé les rebelles grâce à une aide logistique de la France, après que l'ONU a condamné les attaques.
Paris souhaitait modifier sa relation avec ses anciennes colonies mais visiblement son réseau d'influence persiste bon gré mal gré.
Le Niger (2ème partie)

Me voilà de retour du Niger et ce que je peux en dire c'est que c'est un pays magnifique. Les paysages sont grandioses, les habitants sont chaleureux et accueillants et tous les préjugés que l'on a en partant là-bas sont démentis au fil des jours.
Contrairement à ce que l'on peut penser, certes la rebellion est bien présente, mais il n'y a pas de guerre civile (à moins que je ne l'ai pas vue, mais j'ai quand même parcouru la moitié du pays et discuté avec pas mal de gens). Certes le nord du pays est inaccessible pour les touristes, mais au sud, où nous sommes restés, les gens ne paraissaient ni stressés, ni particulièrement apeurés. Est-ce par habitude ou dramatisons-nous la situations ???
Bien sûr les chiffres que l'on nous a donnés on pris tout leur sens : 1 personnes sur 2 est un enfant de moins de 15 ans, ce pays fait environ 33 fois la Suisse et c'est un des pays les plus pauvres du monde. Malgré cela les gens restent souriants, serviables et accueillants.
Le Niger est un pays habité par de nombreuses ethnies : les Haoussas (centre et est du pays), les Djermas (ouest du pays), les Touaregs, Toubous et Arabes (nord, nord-est du pays), les Kanuris et les Boudoumas (extrême est) et les Peul (disséminés sur tout le territoire). Toutes ces ethnies cohabitent en paix malgré ce que l'on pourrait croire, et cela grâce aux mariages entre ces ehtnies. C'est donc un pays très tolérant et un magnifique exemple d'union inter-ethnique (contrairement au Kenya qui est maintenant en guerre civile depuis plusieurs mois).
Nous avons eu l'honneur et la chance d'avoir 3 chauffeurs qui ont pu nous apprendre beaucoup sur leur pays et qui ont pu nous aider à briser nos à-priori !
Ce fut une expérience riche en rencontres, en connaissances et en amitié. De vrais liens se sont liés entre Suisses et Nigériens et nous espérons vraiment qu'ils pourront perdurer. Ibrahim, Yayé et Daouda vivront tant que nous parleront d'eux !!!